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La Corée du Sud renaît le K-ETA : une nouvelle ère d’exigences pour les voyageurs à partir du 1er janvier 2025

À partir du 1er janvier 2025, la Corée du Sud marquera un tournant dans sa politique d’immigration en réinstaurant l’obligation d’une autorisation de voyage électronique, connue sous le nom de K-ETA, pour les ressortissants de 67 pays et territoires. Ce retour de la K-ETA, suspendue temporairement depuis avril 2023 dans le cadre du programme « Visit Korea Year 2023-2024 », soulève des attentes et des interrogations chez les voyageurs. En effet, ce dispositif vise non seulement à renforcer la sécurité frontalière, mais aussi à simplifier l’entrée sur le territoire sud-coréen, tout en garantissant un contrôle accru des flux migratoires. Les exigences à respecter, les démarches à entreprendre et les implications de cette réintroduction sont autant d’aspects que les futurs visiteurs devront prendre en compte pour profiter pleinement de leur séjour en Corée du Sud.

À partir du 1er janvier 2025, la Corée du Sud va rétablir l’obligation de l’autorisation de voyage électronique, connue sous le nom de K-ETA, pour les voyageurs en provenance de 67 pays et territoires. Cette nouvelle exigence met fin à l’exemption temporaire précédemment accordée aux ressortissants de ces nations. Dans un contexte de relance touristic, cette démarche vise à renforcer la sécurité et l’efficacité des contrôles aux frontières tout en facilitant l’immigration.

Qu’est-ce que la K-ETA ?

Le K-ETA ou Korea Electronic Travel Authorization, est un système d’autorisation de voyage électronique mis en place par la Corée du Sud le 1er septembre 2021. Cette initiative a pour but de permettre aux autorités sud-coréennes d’évaluer les voyageurs avant leur arrivée, garantissant ainsi un meilleur contrôle aux frontières. Cela permet également de fluidifier le processus d’immigration, simplifiant l’entrée dans le pays.

Processus de demande de K-ETA

Pour se procurer une K-ETA, les voyageurs doivent remplir une demande en ligne via le portail officiel www.keta.go.kr ou utiliser l’application mobile « K-ETA » disponible sur l’App Store et Google Play Store. La demande nécessite diverses informations, telles que l’adresse e-mail, les données du passeport, ainsi qu’une photo d’identité et renseignements sur le séjour. Ce processus ne devrait pas prendre plus de quelques minutes si toutes les informations sont prêtes.

Le coût de cette autorisation s’élève à 10 300 KRW (environ 7 €), et il est impératif que la demande soit effectuée au minimum 72 heures avant l’arrivée en Corée du Sud. Une fois accordée, la K-ETA est valide pour une période de trois ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du voyageur.

Les nationalités concernées

En 2025, les 112 pays et territoires qui devront faire une demande de K-ETA incluent des nations d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie. Parmi eux, des pays notables comme la France, l’Allemagne, l’Espagne, et les États-Unis. Cette mesure vise à uniformiser les exigences pour tous les visiteurs du pays, en garantissant que chacun respecte les nouvelles réglementations de voyage.

Les exemptions et catégories spéciales

Certains groupes de voyageurs sont exemptés de l’obligation de K-ETA, incluant les enfants de 17 ans et moins, les personnes de 65 ans et plus, ainsi que ceux possédant un visa valide ou une carte de séjour sud-coréenne. Les membres des forces armées américaines présentes en Corée et les titulaires de passeports diplomatiques peuvent également bénéficier de dispenses, facilitant ainsi leurs déplacements.

Ainsi, il est essentiel pour les voyageurs concernés de vérifier leur éligibilité et de garder à l’esprit ces exceptions pour éviter des complications lors de leur voyage.

Les implications de la K-ETA pour le tourisme en Corée du Sud

Les autorités sud-coréennes ont pour objectif de renforcer la sécurité des frontières et de mieux gérer le flux de voyageurs. Il est donc crucial que tout voyageur souhaitant entrer en Corée du Sud après le 31 décembre 2024 possède une K-ETA valide ou un visa approprié. Les refus d’embarquement pourraient survenir si ces exigences ne sont pas respectées, rendant essentielle la planification préalable.

Les motifs autorisés pour la K-ETA

La K-ETA couvre une variété de motifs de séjour, parmi lesquels le tourisme, les affaires, les visites familiales, ainsi que des événements sportifs ou de conférence. En mars 2024, une nouvelle catégorie, le tourisme incentive, a été introduite pour intégrer les voyages d’entreprise dédiés à la récompense des salariés, marquant une évolution des besoins en matière de voyage d’affaires.

Les voyageurs doivent se préparer à ces changements et s’assurer de respecter toutes les conditions nécessaires pour profiter pleinement de leur expérience en Corée du Sud, un pays en pleine renaissance sur le plan touristique.

Les Nouveaux Exigences de la K-ETA en 2025

Critères Détails
Date d’Entrée en Vigueur 1er janvier 2025
Pays Concernés 67 pays exemptés, incluant les ressortissants français et européens
Coût de la Demande 10 300 KRW (environ 7€)
Délai de Demande Au moins 72 heures avant l’arrivée
Durée de Validité 3 ans ou jusqu’à l’expiration du passeport
Durée de Séjour Autorisée 30 à 180 jours selon la nationalité
Exemptions Mineurs de 17 ans et seniors de 65 ans
Buts de Séjour Tourisme, affaires, visites familiales, traitements médicaux
Application En ligne sur le site gouvernemental ou via une app mobile
Conséquences d’une Non-Démande Refus d’embarquement ou d’entrée en Corée